Implanté sur le Cours Julien, le ciné-bistrot la Baleine a accueilli ses premiers moussaillons le 12 septembre pour son inauguration. Le distributeur Shellac se lance dans le grand bain de l’exploitation avec un concept alliant cinéma et restauration.
« L’idée était d’ouvrir un lieu polyvalent, travaillé, inscrit dans la tendance des futures salles qui ont vocation à être plus que de simples cinémas. » Juliette Grimont, programmatrice de la Baleine, dresse un bref portrait du nouvel espace imaginé par Shellac. La concrétisation d’un projet qui titillait depuis plusieurs années le distributeur Thomas Ordonneau (déjà attelé à la programmation du Gyptis de la Belle de Mai depuis octobre 2014) et l’entrepreneur attaché à l’action culturelle Cyril Zimmermann.
6 mois de travaux ont été nécessaires pour transformer cet ancien hangar de séchage de bananes (et un temps dévolu au café-théâtre “La Baleine qui dit vagues”) en lieu dédié au 7e art. D’une capacité de 89 fauteuils, espacés et gradinés, la salle est équipée d’un écran de 7 mètres de base avec un projecteur 2K et un son 5.1. La programmation se veut audacieuse et en accord avec les aspirations de la salle. Étendue sur 3 semaines, elle fera la part belle aux films sortant sur moins de 80 copies. Avec 45 séances par semaine, le ciné-bistrot veut se donner les moyens de ses ambitions. Il vise les 3 labels et 40 000 entrées en fin de première année.
Adossé à la salle, un bar débouche sur un bistrot de 40 couverts intérieurs et 30 en terrasse. « Sur la confiserie, nous allons vraiment être différents de ce qui se fait dans les multiplexes, avec des friandises et autres viennoiseries locales. Et nous proposerons notre propre café, imaginé par un torréfacteur marseillais ! »
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