L’ancienne ministre de la Santé, puis des Solidarités et de la Cohésion sociale sous Nicolas Sarkozy, rejoint le nouveau gouvernement de Jean Castex.
Docteure en pharmacie de formation, Roselyne Bachelot avait quitté la politique après avoir été ministre entre 2007 et 2012 dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy, et ministre de l’Écologie et du Développement durable de 2002 à 2004 sous la présidence de Jacques Chirac. Dans sa nouvelle carrière à la télévision et à la radio, elle a coanimé l’émission Le Grand 8 sur D8 (2012-2016), puis animé 100 % Bachelot sur RMC (2016-2017). Depuis 2015, elle intervient régulièrement comme chroniqueuse dans Les Grosses Têtes de RTL, et propose une chronique récurrente chez France Musique, elle qui voue une passion à la musique classique, notamment lyrique.
Elle devra notamment reprendre le projet de réforme de l’audiovisuel, gros chantier de son prédécesseur Franck Riester, qui avait été nommé le 16 octobre 2018. Le ministre, qui a notamment travaillé sur la directive SMA, finalement incluse dans la loi d’adaptation au droit européen, est désormais nommé ministre délégué au Commerce extérieur.
Lors de la cérémonie de passation de pouvoir organisée le soir même de sa nomination, Roselyne Bachelot a dessiné les contours de ses prochaines actions pour venir en aide à un « secteur terrassé ». La nouvelle ministre entend « mettre la culture au cœur du plan de reconstruction de notre pays » et indique que sa priorité sera « d’aider à la remise en route et en état des lieux de culture : c’est quasiment une question de vie ou de mort ». Des États généraux des festivals devraient être organisés « dans les prochains jours » pour préparer la saison prochaine. Entre autres annonces, Roselyne Bachelot a notamment signalé que le temps « d’un bilan d’étape apaisé » était venu concernant le pass Culture et rappelé les chantiers d’envergue qui la mobiliseraient : « les mutations profondes qui restructurent l’audiovisuel, la préservation des droits d’auteurs, la propriété intellectuelle plus que jamais à défendre, le financement de notre cinéma et des plateformes audiovisuelles élargi aux plateformes numériques ». Et de conclure : « Le temps nous est compté, mais ceux et celles qui souffrent et qui doutent doivent pouvoir compter sur nous. Notre ministère est celui de tous les Français et de ce que le meilleur de la France donne au monde. C’est bien à ce partage que la dureté des temps nous invite. »
Partager cet article