Le distributeur avance une sortie et en repousse trois autres dont l’Ours d’or 2022.
Initialement daté au 30 novembre prochain, Les Pires est décalé au 7 décembre. Réalisé par Lise Akoka et Romane Guéret, ce “film dans le film” retrace le casting sauvage de quatre ados, considérés dans leur cité de Boulogne-sur-Mer comme “les pires”. Grand prix Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes, cette production Les Films du Velvet a également reçu le Valois de diamant au Festival d’Angoulême, fin août.
Positionné le 7 décembre, Nos soleils (Alcarràs en VO) est de fait repoussé : l’Ours d’or de la dernière Berlinale sortira le 18 janvier 2023. Le drame espagnol de Carla Simon suit une famille d’agriculteurs historique d’un petit village catalan qui, menacée d’expulsion par les propriétaires du terrain, va devoir surpasser les colères personnelles.
Entre ces deux sorties, la société d’Éric Lagesse lancera, avec une semaine d’avance (4 janvier au lieu du 11), Metronom d’Alexandru Belc. Cette plongée à l’époque des radios clandestines dans le Bucarest de Ceausescu a reçu le Prix de la mise à Un Certain Regard en mai dernier.
Enfin, sortie repoussée de deux mois pour Temps mort, qui passe du 8 mars au 3 mai. La première fiction de Ève Duchemin (autrice des documentaires En bataille et L’Âge adulte), produit par Kwassa Films et Les Films de l’autre cougar, réunit Karim Leklou, Issaka Sawadogo et Jarod Cousyns. Le film met en scène trois détenus en permission le temps d’un week-end. Ils ont 48h pour atterrir, renouer avec leurs proches et tenter de rattraper le temps perdu.
D’ici à début mai, Pyramide va, par ailleurs, distribuer huit autres films en salles : Les Harkis de Philippe Faucon (12 octobre), Mon pays imaginaire de Patricio Guzman (26 octobre), Trois nuits par semaine de Florent Gouëlou (9 novembre), Les Huit Montagnes de Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch (21 décembre), Tant que le soleil frappe de Philippe Petit (8 février), L’Homme le plus heureux du monde de Teona Strugar Mitevska (22 février), À mon seul désir de Lucie Borleteau (22 mars), La Jauría de Andrés Ramírez Pulido (5 avril) et Avant l’effondrement de Alice Zeniter et Benoît Volnais (19 avril).
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