Interdite depuis le 3 janvier, la vente et la consommation de confiserie à l’intérieur des cinémas seront à nouveau possibles à partir de ce mercredi 16 février.
[Mis à jour le 15 février 2022] Jean Castex l’avait annoncé fin janvier, Gabriel Attal, porte parole du gouvernement, l’a confirmé ce jour : « À partir de demain, il n’y aura plus aucune consigne de restriction de consommation dans les bars, les restaurants, les transports ou encore les cinémas ». Une levée des mesures permise grâce à l’amélioration de la situation sanitaire, dixit le héraut du gouvernement, qui devrait se poursuivre avec la fin du port du masque obligatoire dans les salles dès le 28 février.
S’ils s’y préparaient depuis plusieurs jours, les cinémas savourent l’officialisation de cette nouvelle qui, pour certains, aura fortement impacté leur trésorerie. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’un nouveau dispositif de compensation de 14 M€ va être mis en place. L’interdiction de consommer de la confiserie aura également eu un impact sur les spectateurs, à en croire plusieurs retours d’exploitants. À travers le territoire, nombreux sont ceux qui viennent voir un film au cinéma avec du pop-corn ou autres confiseries, partie intégrante de « l’expérience cinéma ». Privée de ces plaisirs, cette partie du public aura ainsi boudé la salle depuis la rentrée, ce qui, conjugué à l’absence de nouvelles locomotives depuis Spider-Man, aura entraîné une baisse significative de la fréquentation.
[Mis à jour le 20 janvier 2022] Suite au conseil de Défense du 20 janvier, le gouvernement prolonge de 3 semaines supplémentaires l’interdiction de consommer de la confiserie dans les cinémas, c’est à dire jusqu’au 16 février. Face à la recrudescence des contaminations, le gouvernement avait imposé cette mesure depuis le 3 janvier. D’autre part, le passe vaccinal devrait être mis en place dès lundi 24 janvier sauf décision contraire du Conseil Constitutionnel.
[Article original du 27 décembre 2021] À partir du lundi 3 janvier 2022, la consommation des boissons et d’aliments sera interdite dans tous les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs et les transports collectifs (y compris longue distance), pour une durée de 3 semaines. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Jean Castex lors d’un point presse organisé à Matignon le 27 décembre, pour évoquer le renforcement des mesures afin de lutter contre la propagation des variants Delta et Omicron. « Nous sommes engagés dans une course contre la montre. Tout cela semble être un film qui n’en finit pas », a indique le chef du gouvernement, précisant que la tendance sur sept jours glissants est aujourd’hui à plus de 70 000 cas. « Le taux d’incidence est ainsi supérieur à 700, soit au plus haut depuis le début de la crise. »
S’il a à nouveau balayé l’idée d’un couvre-feu, Jean Castex a annoncé que le conseil des ministres avait, ce lundi, adopté le projet de loi pour transformer le passe sanitaire en passe vaccinal. « Il faudra désormais justifier d’être vacciné pour pénétrer dans les différents lieux qui exigent aujourd’hui le passe sanitaire. La présentation d’un test négatif ne suffira plus. Si le Parlement vote en ce sens, la nouvelle loi entrera en vigueur le 15 janvier prochain. »
Les secteurs économiques impactés par ces décisions seront indemnisés dans le cadre de concertations qui seront sans délai conduites par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a ajouté le Premier ministre. Dans une alerte mail adressée à ses membres, la FNCF fait savoir qu’elle est d’ores et déjà en relation avec ses interlocuteurs des pouvoirs publics à ce sujet.
Le décret n°2021-1957 du 31 décembre 2021 relatif aux nouvelles mesures sanitaires est paru au Journal officiel le 1er janvier. Il ajoute que pour les cinémas comme pour tous les établissements recevant du public, le port du masque devient obligatoire à partir de 6 ans, et non plus de 11 ans, à compter de ce lundi 3 janvier.
Sur la confiserie, le décret confirme l’interdiction de « la vente et la consommation d’aliments et de boissons » dans les cinémas, sauf dans les espaces où le public est accueilli spécifiquement pour cette activité. La FNCF précise à ses adhérents « que la vente et la consommation de produits alimentaires et de boissons n’est possible que dans un espace de restauration dédié dans votre cinéma, comme par exemple un espace bar ou un ciné café dans le hall de votre cinéma, et à la condition que le public soit assis » et qu’elles sont donc bien « totalement interdites » à l’intérieur des salles de projection.
Un prochain conseil de défense aura lieu le mercredi 5 janvier.
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