Si Cineworld nie avoir mené une quelconque discussion avec le leader mondial concernant le rachat de certaines de ses enseignes, il anticipe aussi une « dilution très importante » de la valeur de ses actions.
Le circuit d’exploitation en difficulté, qui s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites en septembre, répondait aux récentes déclarations d’AMC selon lesquelles ce dernier avait engagé des discussions, puis renoncé à acquérir certains actifs de Cineworld.
Dans son communiqué officiel, le second plus gros circuit d’exploitation mondial précise que ni lui, ni ses conseillers, ni ses prêteurs dans le cadre du crédit obtenu par le groupe en 2018 « n’ont participé à des discussions avec AMC Entertainment Holdings, Inc. ».
Par ailleurs, Cineworld, qui opère notamment les Regal Cinemas sur le territoire américain*, précise de pas avoir l’intention de vendre ses actifs de manière séparée. Parallèlement à l’élaboration d’un plan de restructuration, la société va donc mener « un processus de marketing à la recherche d’une transaction maximisant la valeur des actifs, axée sur des propositions pour le groupe dans son ensemble ». Des « contacts » avec des acheteurs potentiels sont prévus dès ce mois de janvier 2023.
Enfin, Cineworld prévient que, « comme précédemment annoncé », toute restructuration ou accord de vente « entraînera une dilution très importante des participations existantes » et ne donne « aucune garantie pour les détenteurs d’actions Cineworld ».
*Pour rappel, Cineworld représente 571 cinémas et 9 189 salles à travers 10 pays : au Royaume-Uni et aux États-Unis, mais aussi en Irlande, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Roumanie et en Israël.
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