Au terme du plus fort week-end de Super Bowl post-pandémique, le film d’animation Dreamworks/Universal garde la tête du classement, malgré un fort recul de sa fréquentation.
Après un premier week-end surprise à 36 millions de dollars (M$), Dog Man chute de 62 % et engrange 13,7 M$ sur 3 887 copies, soit une moyenne de 3 500 $. Avec un cumul domestique à 54,1 M$, l’animation déjantée de Peter Hastings se classe entre les autres productions Dreamworks Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou (total à 56 M$ en 2005) et La Route d’Eldorado (50,8 M$ en 2000).
À l’international, Dog Man démarre en tête du marché britannique et irlandais où il engrange 4 M$ sur 1 150 copies sur son premier week-end, soit plus que les Dreamworks Kung Fu Panda 3, Les Trolls 3 et Baby Boss. Le film performe également bien en Espagne (1,9 M$) et au Mexique (1,37 M$). Au global, Dog Man affiche donc un résultat remarquable de 66 M$, mais encore loin des 126,4 M$ de Captain Superslip, en 2017. Pour rappel, il sortira en France, également chez Universal, le 9 avril.
Sorti sur 3 102 copies, Heart Eyes se lance à 8,5 M$, soit une moyenne par cinéma de 2 740 $. Malgré de bons retours critiques comme spectateurs, la romance d’épouvante réalisée par Josh Ruben réalise un démarrage similaire à Companion (9,3 M$) ; à noter que le démarrage mitigé de ce dernier, qui avait également reçu de bons avis, laisse présager un public horreur moins investi en salles cette année. À l’international, Heart Eyes sera distribué par Paramount (contre Sony aux États-Unis) la semaine prochaine en Australie, Irlande, Suède et au Royaume-Uni. Il n’a pas encore de date de sortie en France.
Chez Universal Pictures, la comédie d’action Love Hurts peine à convaincre avec 5,8 M$ sur 3 055, et une moyenne de 1 899 $ ; un démarrage en-deçà des attentes pour cette première réalisation de l’ancien cascadeur Jonathan Eusebio, qui réunit Ke Huy Quan et Ariana DeBose. Même faiblesse dans les 31 marchés étrangers où Love Hurts ne cumule que 1,075 M$. Il sortira en France, toujours sous pavillon Universal, le 14 mai sous le nom de Back to Business.
Le documentaire musical Becoming Led Zeppelin (Sony Pictures Classics), programmé en exclusivité dans les salles Imax, a amassé 3 M$ dans 16 pays, dont 2,6 M$ dans les salles nord-américaines. De quoi s’afficher au 7e rang du box-office domestique… et signer le record du meilleur démarrage d’une sortie musicale exclusive en Imax. Le film arrive le 26 février dans les Imax français, distribué par Piece of Magic Entertainment France.
De son côté, Paddington au Pérou de Studiocanal poursuit son déploiement à l’international et vient de franchir la barre des 100 M$ (104 M$ pour être plus précis), notamment après sa sortie en France le 5 février dernier. Il débarque aux États-Unis vendredi prochain, en contre-programmation de Captain America: Brave New World, et pourrait attirer une partie du public ciblé par Dog Man.
Enfin, Parthenope de Paolo Sorrentino, lancé par A24 dans quatre salles nord-américaines, a généré 31 906 $ pour une moyenne de 7 977 $ par écran pour sa sortie limitée. Le film cumule déjà 9,27 millions de dollars à l’international depuis son démarrage en Italie en octobre ; il est attendu pour le 13 mars prochain en France, sous bannière Pathé.
Estimations du 7 au 9 février 2025 :
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