La comédie noire de Franck Dubosc étrenne le premier box-office de l’année avec un beau démarrage.
Avec 60 225 entrées, auxquelles s’ajoutent plus de 29 000 autres en avant-première (AP), Un ours dans le Jura fait son miel de ce premier jour de l’année. Sous influence des frères Coen, il dépasse les précédents films du réalisateur, notamment Tout le monde debout, qui avait récolté en mars 2018 quelque 46 500 entrées sur une soixantaine de copies en moins. Il atteint par ailleurs 35 entrées par séance (e/s), soit plus du triple du précédent film de Franck Dubosc, Rumba la vie.
L’Amour au présent écoule 19 000 tickets. Le drame romantique avec Andrew Garfield et Florence Pugh devient le meilleur démarrage du réalisateur John Crowley, loin des 7 732 entrées pour Brooklyn – sorti en mars 2016 sur 250 copies de moins. Mais sur un thème proche, Nos étoiles contraires recueillait 85 500 tickets – pour 50 copies de moins – en août 2014.
Chez SND, le thriller réunissant Sami Bouajila et Julie Gayet, Six jours, tient en haleine 10 400 spectateurs. Comme le thriller Le Torrent, sorti en novembre 2022 sur une combinaison similaire par le distributeur, il regroupe une moyenne de 12 spectateurs par séance.
Bird d’Andrea Arnold prend son envol avec 5 600 spectateurs, pour 18 e/s. Il se situe ainsi dans la lignée d’American Honey, de cette même réalisatrice, qui avait démarré à 4 178 tickets en février 2017, sur une combinaison cependant bien moindre (68 copies contre 156). Du côté des films sociaux britanniques, Le Géant égoïste de Clio Barnard, s’était lancé à 4 600 spectateurs, AP comprises, à sa sortie en décembre 2013.
Totto-chan, la petite fille à la fenêtre rencontre 1 800 spectateurs. Le premier film de Shinnosuke Yakuwa égale les 1 800 tickets de Dans un recoin de ce monde, le premier film de Suano Katabuchi sorti en septembre 2017 par Septième Factory, ou les 1 700 entrées de Goodbye, sorti en janvier 2023, lui aussi par Eurozoom, pour un nombre de séances similaires.
Du côté de Nour Films, le nouveau film de Ray Yeung, Tout ira bien, émeut quelque 1 400 spectateurs (et 2 200 de plus en AP). Il attire en moyenne 13 spectateurs par séance, bien plus que pour le précédent film du réalisateur hong-kongais Un printemps à Hong-Kong, qui démarrait avec 5 e/s.
Quiet Life, du réalisateur grec Alexandros Avranas et situé en Suède, rassemble 809 spectateurs. Dans une veine comparable, car il abordait l’immigration dans un climat presque fantastique, La Lune de Jupiter, enregistrait 1 256 billets sur son premier jour fin 2017.
Le drame familial de Meryam Joobeur passé par la Berlinale, La Source, retient 450 spectateurs. Dans un autre registre, Mon cher enfant abordait la disparition d’un fils parti pour le Djihad en novembre 2018, et comptait 1 447 entrées pour 40 copies (contre 30 pour La Source) sur son premier jour.
Après avoir fait l’ouverture du festival Chéries-chéris, Mika ex machina accueille 248 spectateurs (et 303 sur ses AP). Cette comédie-enquête inclassable entraîne une belle moyenne de 19 e/s.
Avec 186 entrées, Eephus, le dernier tour de piste, le premier film de Carson Lund – entre autres directeur de la photographie de Noël à Miller’s Point –, passé par la Quinzaine des réalisateurs arrive en dixième position.
Au total, le top 10 des nouveautés attire 100 000 spectateurs, soit une baisse de 42,5 % par rapport à la semaine précédente. Du côté des séances, on assiste à une baisse de 19 %, tandis que la fréquentation moyenne s’établit à 21 e/s.
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