Le Festival international du film de Marrakech, qui s’est clôturé le 19 novembre dernier en récompensant un film iranien, dresse le bilan de sa 19e édition en préparant déjà sa 20e, en 2023.
Les quelque 124 projections du FIFM, qui se sont tenues au Palais des Congrès, au cinéma Le Colisée, sur la place Jemâa El Fna et au musée Yves-Saint-Laurent, ont réuni plus de 150 000 spectateurs, d’après le coordinateur général du festival Ali Hajji. « Des retrouvailles avec le public », dont « l’envie de retourner dans les cinémas et de vivre l’expérience collective que représente un festival de cinéma », ont fait de cette 19e édition « un retour impatiemment attendu », pour Rémi Bonhomme, directeur artistique de la manifestation, après deux années à l’arrêt.
Environ 5 000 enfants et adolescents ont par ailleurs assisté aux projections jeune public, autour de 4 films : Dounia et la princesse d’Alep (Marya Zarif et André Kadi), Hawa (Maïmouna Doucouré), Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse (Michel Ocelot) et Yuku et la fleur de l’Himalaya (Arnaud Demuynck, Rémi Durin).
Enfin, la cinquième édition des Ateliers de l’Atlas, qui ont décerné leur premier Prix au développement à Saïd Hammich pour le projet La Mer au loin, ont rassemblé cette année 250 professionnels internationaux autour de 23 projets de film. Au total, les dotations se sont élevées à 106 000 €.
Des indicateurs particulièrement positifs pour les cinémas d’Afrique et du monde arabe, mais aussi pour le festival, qui célébrera son 20e anniversaire du 23 novembre au 2 décembre 2023. « On termine l’édition 2022 et on attaque tout de suite la préparation de la prochaine, qui revêt une symbolique importante : on commence déjà à réfléchir à ce qu’on voudrait faire », affirme d’ores et déjà Ali Hajji, à Yabiladi.
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